Si l’aquarelle est d’abord pour JEAN MARC une agréable moment de détente en connivence avec la nature et le monde qui l’entoure, une façon de « s’oxygéner » loin des flammes de sa forge et de son atelier, elle est avant tout la mémoire vivante de son regard sur le monde, une sorte d’instantané qui projette dans l’intemporalité les fugitives minutes d’un moment de contemplation, l’attrait d’une rencontre ou les imprévus d’une aventure.

       La beauté de la nature où il recherchait le calme et la sérénité propices à son inspiration pour ses travaux de forge autant que le témoignage des évènements vécus lors de ses voyages, sont les principales sources de ses évasion picturales, les aquarelles pures, réalisées de quelques coups de pinceaux, autant que jetées en pochade sur un léger croquis, tiennent une très large place dans ses mémoires de voyages.

        Elles sont toujours légères mais aux contrastes de valeurs bien marqués, plutôt colorées, traduisant la vie et la lumière, dans l’esprit des règles qu’il ne voulait dans ce domaine transgresser, se référant aux grands maîtres qui l’avaient marqué tels Turner ou Delacroix…

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